La nature
La technologie
Le plaisir
La responsabilité
La sécurité
Les "écolos"


Vers une écologie intelligente

L'écologie réclame une nouvelle manière de penser, d'appréhender le monde. Une nouvelle vision du monde, de la nature qui devrait permettre à l'écologie d'évoluer, de devenir plus intelligente. Pour cela, il faut renouveler les matériaux de constructions : nos idées. Les idées sont le moteur de nos décisions. Il faut donc les affiner, si l'on veut voir fleurir des comportements adaptés. Et pour cela, il faudra parfois aller jusqu'à la racine même des évidences, justement parce que l'évidence n'est jamais remise en cause...

Voyons donc les sujets qui paraissent les plus évidents et qui recèlent les plus grandes incohérences :

La nature :même les plus grands savants savent que la nature est très complexe et difficile à cerner. De nombreux philosophes se sont penchés sur une définition de la nature. Pourtant, ce concept parait évident et acquis pour la plupart des gens.

La technologie : il n'y a pas de débats plus passionnés que les débats portant sur la technologie. La technologie fait peur,fait rêver ou est considéré comme inhumain, froid. Les débats sont souvent peuplés de certitudes et tout nouvel argument est souvent rejeté en bloc.

Le plaisir : certains voient en l'écologie une vie austère, privée de plaisir. Leur vision est binaire : écologie ou plaisir. Il n'ont pas conscience qu'écologie et plaisir peuvent se
concilier.

La responsabilité
: Comment se partage la responsabilité écologique (à ne pas confondre avec la culpabilité) ? Chacun a t-il sa propre responsabilité ou bien seuls les entrepreneurs et les politiciens sont responsables ?

Sécurité : Notre monde est-il sûr ? Si les hommes n'existaient pas, serait-il plus sûr ? Faut-il ne pas bouger dans un monde qui bouge pour être en sécurité ? Voyons un peu la question.

Les "écolos" : L'écologie et ceux qui s'y intéressent suscitent de nombreux clichés. S'intéresser à l'écologie requiert-il de refuser le progrès, de vivre comme au Moyen-Âge ? Ou bien, l'écologie est-elle enfermée sur elle-même, oubliant insidieusement toutes autres réalités de la vie, comme le bien-être des populations, la pauvreté ?


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